Alice du fromage

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Billets qui ont 'correspondant allemand' comme mot-clé.

vendredi 16 mai 2014

La prisonnière

Ligne 1 entre 16h et 16h30.





Je n'ai pas vu ce que la photo a enregistré : en effet mon angle n'était pas le même, je voyais le jeune homme à hauteur de mes yeux tandis que mon téléphone le voyait à hauteur de mon nombril.
Le livre était l'un des premiers livres de poche.


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Agenda
RV avec O. pour un achat de chaussures aux Halles. La famille fait son show (j'ai honte).
Puis avec C. pour une veste. Nous nous arrêtons au BHV Hommes.
Déborah nous rejoint.

vendredi 27 avril 2012

Vendredi

Matin: déchetterie puis un bœuf mode à l'ancienne (pied de veau inclus).
Après-midi: un violoncelle pour Félix qui va passer dix semaines à la maison et l'aquarium de Paris. Belleville, rue de la Villette. Quel beau quartier que je ne connais pas. Trocadéro, photo de la tour Eiffel, parfaits touristes, c'est amusant. (J'ai oublié de parler de mon plaisir hier à contempler Paris du haut de Beaubourg. Une voix chante au fond de moi: «Nous n'avons pas été bombardés, nous n'avons pas été bombardés.» Je fais part de mon allégresse à mon compagnon, qui me répond: «Oui, c'est grâce à Pétain, c'est totalement oublié, ce qui est plutôt injuste.» (Et je pense à Rome: qui prendrait la responsabilité de faire bombarder Rome? Rome, la ville indéfendable.))

J'ai mal partout, je suis bien plus mal en point qu'au début de la semaine. Je suis toute courbaturée, et un peu démoralisée par ce que j'explique dans mon précédent billet.


2020 jour pour jour, je raconte : ce jour-là, A et moi avons libéré les blattes dans la déchetterie. J'ai longtemps eu peur qu'elles n'envahissent tout à la façon des écrevisses américaines.

mardi 17 avril 2012

Les jours à venir

Plus d'anecdotes à raconter (si l'on excepte le fait d'avoir découvert que le marathon empêchait d'être à l'heure gare de l'Est quand on vient de la gare de Lyon en voiture et que donc Félix, le jeune Allemand que nous accueillons pour trois mois, a failli nous attendre longtemps (mais nous sommes réactifs et motivés)), plus que du temps à organiser, des tâches à ne pas oublier, selon les deux axes fameux, l'urgence et l'importance.

Donc là tout de suite ce matin pour mémoire (autant le noter ici qu'ailleurs), dans la mesure où je vais être à la maison cinq jours (enfin, à la maison: pas au bureau):
- préparer le TG du 5 mai
- lire les deux Roman
- préparer Porto (idéalement première rédaction finie fin avril)
- appeler Pierre
- prendre rendez-vous chez l'ophtalmo
- mettre à jour Véhesse pour vendredi.

Faire une liste des monuments à visiter puisque Félix, au contraire de Déborah qui connaissait mieux Paris que nous, n'a rien vu (c'est plus facile).

Elégie pour quelques-uns semble épuisé (pas grave, je l'ai trouvé quand même. C'était le dernier qui me manquait dans la liste des ouvrages paru dans les années 80).

PS: Henri est mort. J'aurais du mal à expliquer qui il était, un petit-petit-cousin de ma mère, peut-être (une arrière-grand-mère en commun avec elle, je crois). Il habitait dans la maison mitoyenne de celle de ma grand-mère, j'ai passé du temps avec lui quand j'avais six ou sept ans. Je lui aurais donné un peu plus de soixante ans, il en avait plus de quatre-vingt (m'a dit mon père). Je ne vois décidément pas les gens vieillir, immobiles dans mon souvenir.
C'était un homme doux et gentil, peut-être un peu simple, qui aurait trouvé une place très naturelle dans Les semailles et les moissons.

mardi 7 juin 2011

Une langue encourageante

— Comment on dit fail en allemand ?
Les deux correspondants allemands (12 et 14 ans) se consultent et délibèrent :
— Il n'y a pas de mot pour ça.
— Mais si je fais un salto arrière et que je m'écrase ?
— Tu feras mieux la prochaine fois.

dimanche 20 juin 2010

Parc Astérix

Il a très bien vieilli, la végétation est superbe et les bâtiments sont bien entretenus.

J'ai moins bien vieillie, je m'aperçois que les montagnes russes que j'aimais tant me rendent vaguement malades sans plus beaucoup m'amuser.

J'ai découvert que O. connaissait le parc comme sa poche: on inscrit ses enfants à des excursions, on ne sait pas bien ce qu'ils y font, et quelques années plus tard on leur découvre des connaissances insoupçonnées.

Froid de canard.
Avantage : peu de monde, peu d'attente.
Inconvénient : difficile de sécher après le "Menhir express".

Dans l'après-midi je croise une jeune fille qui consulte un SMS et dit à ses amis: «C'est la catastrophe, il n'y a plus d'équipe de France, il n'y a plus rien». Elle rit d'un air stupéfait. Je crois à une défaite cuisante au cours d'un match.
Ce n'est que le soir en reprenant la voiture que j'apprends la vérité (la grève des footballeurs qui refusent de descendre du bus, etc). Tant mieux, l'attention portée à la radio m'empêche de m'endormir en conduisant (très fatiguée suite à la soirée d'hier).

dimanche 23 mai 2010

Calme

La plus tranquille des journées depuis une éternité.

Gâteau aux noisettes.

mardi 20 avril 2010

Musée Balzac

«Balzac était très bavard. Les jours où il devait y avoir beaucoup de travail à l'étude, Maître Guillonet-Merville lui disait: "Demain il y aura du travail, restez chez vous"».


Sur le mur de la maison de Balzac, rue Berton à Passy.


dimanche 18 avril 2010

Alice de Tim Burton

Vu Alice, donc. La jeune correspondante allemande que nous hébergeons était si contente à cette perspective. (J'ai l'impression qu'elle n'y croyait plus, à son grand désespoir, car «tous les élèves de ma classe l'ont vu»).

Je n'ai pas compris les appréciations négatives que j'ai lu sur des blogs ici et là. Cela m'a juste laissé indifférente. Alice de retour au pays des merveilles, Alice treize ans plus tard, Alice traînée de force à une réception où elle ne veut pas aller:
— Mère, est-ce que nous ne pourrions pas faire demi-tour? Personne ne s'apercevra de notre absence…
— Si, ils s'en apercevront.
Sans doute les deux phrases du film qui me réjouissent le plus.

La jeune actrice qui joue Alice ressemble un peu à Sandrine Bonnaire (jeune, avant qu'elle ne devienne si mince, si décharnée).

Sinon, voir le moment où la reine blanche, qui minaude en continu les mains à hauteur des épaules, montre un mouvement d'impatience quand elle voir le chien galoper vers le château et, sitôt les courtisans disparus, abandonne la pose et retrousse ses jupes pour courir vers le chien: moment du kitsch clairement exposé comme kitsch.

Je ne peux plus regarder ce genre de film car j'y vois partout des allusions qui me paraissent non des variations "en hommage à", mais un manque d'idées. Comment ne pas penser à Narnia devant le loir (qu'on appellerait partout ailleurs une souris) susceptible et batailleur, et l'attente du retour d'Alice comme on attendait le retour des enfants dans Narnia? Et cette image de l'épée rendue à l'armure, moins le roi Arthur qu'Aragorn?
Etc., etc.

Pourquoi les échos enrichissent-ils les histoires dans un certain cas, les appauvrissent-elles dans d'autres? Une règle de ce genre serait-elle valable: une œuvre mineure ne peut faire signe vers une œuvre qui lui est supérieure sans mettre en scène sa propre médiocrité? (tandis qu'une œuvre appartenant à la sphère des œuvres majeures peut ou même doit faire référence à toutes les œuvres appartenant à ce même univers).
Mais comment savoir, quand on est soi-même l'artiste, où l'on se situe?

Deux derniers points: un bon film aurait établi davantage de liens entre le rêve et la réalité. Le lien jumeaux/jumelles est le seul qui existe, dommage.
Conseil à Tim Burton: bel habit bleu d'Alice sur le pont du bateau: et si vous nous tourniez une Ile au trésor?

dimanche 5 avril 2009

Tendresse






Agenda
Vaux-le-Vicomte.
Déborah est venue quelques jours faire connaissance.

mercredi 29 octobre 2008

Soirée

- 17h30 : j'arrive à Roissy. L'avion pour Hambourg qui doit partir à 18h40 est déjà affiché "départ retardé". A 18h05, nous remettons ma fille aux hôtesses. Comme elle est mineure, nous devons attendre le décollage de l'avion avant de quitter l'aéroport. Les cartes postales sont vendues à un prix exagéré, je renonce à écrire à ma grand-mère. (Je déteste qu'on se moque de moi).
L'avion part à 19h40, sans explication. Je suis agacée.

- 20h45 : théâtre de Vanves, projection privée d'un film très réussi sur le travail de Jean-Paul Marcheschi, avec un texte mesuré qui ouvre des horizons et tisse des liens. «La plupart d'entre nous, nous ne vivons que très peu durant notre vie.».
Reste à savoir comment il sera diffusé.

- 22h45 : Restaurant aux Halles avec deux couples d'amis. J'ai l'impression d'être la vedette féminine d'un de ces repas de Journal de Travers et j'ai envie de rire. L'un des participants semble sorti tout droit des illustrations de Pierre Joubert.

- A pied jusqu'à gare de Lyon. Je n'ai pas d'écharpe, pas le courage de prendre un vélib. Il faudra que j'étudie les horaires des Noctambus. 1h50. Le car passe à 2h30. Il ne fait pas encore trop froid dans Paris, à Yerres, les vitres de la voiture sont couvertes de givre. J'espère que le rosier nain n'a pas gelé.

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